lundi 30 novembre 2020
dimanche 29 novembre 2020
62 policiers et gendarmes blessés samedi (28 nov. 20), bars et restaurants cassés
Mais qu'est-ce auprès de secouer les puces d'un "producteur de musique" (sic) ?
samedi 28 novembre 2020
vendredi 27 novembre 2020
jeudi 26 novembre 2020
mercredi 25 novembre 2020
mardi 24 novembre 2020
Agitation-propagande immigrationniste pl. de La République à Paris (23 nov.)
Policiers et gendarmes agressés.
Déchaînées sur Europe1 (23 nov. 20)
Anne Roumanoff : Ben c'est comme moi hier j'ai couru 18 minutes, et dans le noir !
Lea Lando : Ça c'est l'envie d'être violée…
AR : Alors ça c'est patriarcal et sexiste.
LL : Oah on peut plus rien dire !
lundi 23 novembre 2020
dimanche 22 novembre 2020
samedi 21 novembre 2020
Starring Gofman, Plégelatte, Delgrandi et alumni
vendredi 20 novembre 2020
jeudi 19 novembre 2020
mercredi 18 novembre 2020
mardi 17 novembre 2020
lundi 16 novembre 2020
dimanche 15 novembre 2020
vendredi 13 novembre 2020
Marcelle, t'es rien lourd
Depuis 2017, le compagnon de route de l'abjection stalinienne Jérôme Leroy est à l'origine d'une "Carte Noire" dans la collection Petite Vermillon (La Table Ronde), qui lui permet de “rééditer des titres oubliés ou trop peu lus du roman noir français”. Des bides et des flops de copains, quoi. Comme "Terrain lourd" de mon ex-ami Pierre Marcelle (Fayard/noir, 1981).Cet auteur oublié-ou-trop-peu-lu m'avait généreusement versé 300 F (environ 46 €) pour relire et corriger sa daube. Espérant une augmentation, je lui avais offert cette "4e de couverture", que j'ai un certain plaisir à retrouver intacte sur le site de Fayard, 40 ans après : Quand à l'ouest il pleut de nouveau, quand le Stade Malherbe caennais est encore parti pour prendre une danse à domicile, quand on est un bon mec comme moi, que le terrain est lourd et qu'on va devenir un assassin… Si vous saviez comme on se sent seul ! Il vaudrait mieux que vous le sachiez, parce que ça vous pend au nez : il suffit d'une garce. Patrick Gofman
jeudi 12 novembre 2020
mercredi 11 novembre 2020
mardi 10 novembre 2020
lundi 9 novembre 2020
dimanche 8 novembre 2020
samedi 7 novembre 2020
vendredi 6 novembre 2020
Les animaux malades de la peste
Livre septième, fable I
Jean de La Fontaine (1621-1695)
« Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n’en voyait point d’occupés
À chercher le soutien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitait leur envie ;
Ni loups ni renards n’épiaient
La douce et l’innocente proie.
Les tourterelles se fuyaient :
Plus d’amour, partant plus de joie.
Le lion tint conseil, et dit : "Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré force moutons.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
‒ Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au berger l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Étant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire."
Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
Du tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’âne vint à son tour, et dit : "J’ai souvenance
Qu’en un pré de moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net."
À ces mots on cria haro sur le baudet.
Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »