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dimanche 26 mars 2017

Mon métier en voie de disparition

23 mars 2017 : une douzaine de correctrices (plus un ou deux correcteurs) manifestent au "Salon Livre Paris" (sic, ça commence bien). Il y a trente ans, 150 personnes au moins, mâles en majorité, applaudissaient (pour la plupart) mon discours de démission, à la tribune de l'AG du Syndicat des Correcteurs CGT (invisible ci-dessus). Bon métier, bien payé, à l'époque. Et quasi-monopole de l'embauche pour le syndicat… dirigé par une coalition anarchiste et trotsko-lambertiste. Exclu en 1979 de cette dernière secte, avec berufsverbot (interdiction de travail), j'avais encore cotisé 5 ans sans obtenir une heure de travail de la CGT. Je l'avais vue faire embaucher des incompétents. Comble : je signale au service d'embauche un emploi décroché par mes propres moyens, et le lendemain j'en suis viré ! Trahison abjecte qui a fait de moi LE correcteur de droite ! Aujourd'hui en retraite, et sans aucune sympathie pour mes dernières consœurs. Patrick Gofman

1 commentaire:

  1. C'est à cette période que j'ai vu tous les ouvriers de mon quartier de banlieue passer comme un seul homme du vote communiste au vote F.N.
    Ils avaient identifié le parti et la CGT (qui n'est, bien sûr, pas communiste) comme des organes pro-immigration hystériques.
    C'est aussi à cette période que le PS nous expliquait à quel point on étaient des beaufs racistes et nazis inconscients du bonheur qui était le notre d'habiter de petits paradis multiculturels et montait "SOS Racisme", la pouponnière de nos futurs oppresseurs.
    Aujourd'hui, mon quartier de naissance tu peux en prendre une photo en noir et blanc sans louper aucun détail et on appelle ça un quartier "sensible"(je ne sais pas ce que ça veut dire) sauf que l'ordre qui y règne c'est celui des islamo-racailles un temps payées par le sieur Dassault d'ailleurs. Le trafic de drogue y va bon train et pourrit la vie des pauvres gens obligés de demeuré là mais comme disait un ancien ministre de l'intérieur :"il n'ont que ça pour vivre, on ne va pas leur retirer". La tour qui m'a vu grandir, ce paradis multi-ethnique à les en croire, ils l'ont fait sauter (tient bizarre). Les permanents du parti, eux, après avoir bien trahi le peuple ont pu casser leur pipe loin de cet enfer sans avoir remis un bleu de chauffe ni demandé pardon mais en ayant recasé, quand même, leurs gosses parmi les employés municipaux.

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