Car j'y retrouve Jacques Aboucaya, la satire d' "Un bouquin à la Moix!" Le papier de Steven Sampson, celui d'Alain Paucard, une pub pour le "Bulletin célinien", et surtout, signé Maxence Caron, "La saison des crapaudes à plumes", massacre de la rentrée littéraire tombée en quenouille :
"Dénués de tout style comme de toute intelligence puisque privilège est donné à "l'intuition", les "romans" ne parlent plus que de grossesses et de parturition, de recherches du pucelage perdu et d'innocence à découvrir, de l'enfance à inventer, des couches, du liquide, du lactose et du biberon, et de la défense du plus faible car il est celui sur lequel la femelle peut exercer sa domination. Et ce sont viols, vaches, pochetrons, poupées… Ô l'élégante nature de la littérature femelle ! Ouvrez vos cœurs aux histoires de la babasse, de la conque et du connil. Vous serez injurié si vous ne goûtez pas les récits de menstrues, les autofictions d'inceste, les épopées de la layette et les lettres ouvertes à mon cul. Vous serez maudit par la ministresse de la litière de Procuste et de l'interversion zizi-zézette, Milène Chiaplus. Ainsi vont les hystéries de Microgénitopolis."
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