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samedi 27 mars 2021

Bertrand Tavernier (1941-2021) et moi

 Déjà, en 1973, tout au long d'une projection place de l'Odéon de "Si Don Juan était une femme" (le titre en dit toute la sottise) par †Roger Vadim, anté-pénultième film de Brigitte Bardot, j'avais mis un tel chahut, avec mon ami †Laurent Plégelatte, que la police avait été appelée, avant d'être chassée par les spectateurs, qui avaient pris goût aux dialogues improvisés que nous avions substitués aux originaux, couvrant la voix des acteurs de nos puissantes basses.

En 1977, projection de presse du 4e film de †Bertrand Tavernier 👻 "Des enfants gâtés". Je suis invité avec Plégelatte, par l'entremise de Jean Sanvoisin, officier culturel traitant de la secte trotsko-lambertiste (dont nous sommes d'éminents cogneurs). Devant la niaiserie de l'interminable (110 mn) opus, nous en retouchons totalement les dialogues de nos organes sonores. À la sortie, Tavernier nous considère  avec consternation, rien de plus.

Le magazine Télé 7 jours écrirait que Des enfants gâtés était une approche laborieuse de la société actuelle, pas très convaincante et même parfois simplette.” Ultérieurement, notre victime réussirait quelques excellents films… Sans notre appoint ! [Après avoir écrit cette notule, j'ai savouré sur Arte chaque minute de “La Princesse de Montpensier”, naturellement détestée par les gorets de “Libération” et autres “Inrockuptibles”…]

                                                                                                    Patrick Gofman

1 commentaire:

  1. Mystérieux ce type qui nous fait "Capitaine Conan" puis derrière "Holy Lola"...

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