Dans « Un silence d'Etat : les disparus civils européens de la guerre d'Algérie » (éditions SOTECA, 2012), l'historien Jean-Jacques Jordi rapporte : « Du 19 mars 1962 au 30 avril 1963, l'Ambassade de France à Alger recense 3 093 disparitions (enlèvements ou arrestations), parmi lesquelles 306 personnes tuées, 969 retrouvées vivantes et 1 818 individus considérés comme disparus. » L'Oranie n'échappe pas à cette épuration orchestrée par le FLN (Front de libération nationale) et l'ALN (Armée de libération nationale), sa composante militaire.
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