Elles sont nombreuses à jouer les femmes libres et à chialer leur solitude triste dans des libres antennes radiophoniques nocturnes. Je connais beaucoup de petites bourges qui se croient libérées et élevées intellectuellement parce qu'elles consomment des produits culturels, et fantasment sur les mecs aux costards à 5000 balles, tout en méprisant évidemment l'ouvrier qui vient faire une réparation chez elles et à qui elles n'auraient même pas l'idée d'offrir un café. Bien sûr, ça vote proprement, pour la plupart : le mac de l'Élysée, le PS, et tous les équivalents de bords en apparence opposés. Ça voudrait à la fois parader dans des cocktails au bras d'un baltringue dans leur genre, et ça rêve, malgré tout, de temps en temps, à un bon coup de braquemart d'un gars du populo. Et c'est, empêtrées dans ce suprême dilemme schizophrénique, que ces dames retrouvent chaque soir, après le film d'Arte, leur lit vide, sans même un chat (ça met des poils partout) et écoutent leur histoire racontée par une de leurs "sœurs" sur une libre antenne radiophonique.
Quelle amertume dans ces propos ! Permettez-moi de vous dire que vous crevez le plafond de la mysogynie. Je ne vous parlerai plus. Ma décision est irrévocable.
Ah! Laissez-moi tranquille ou je roule des deux gros yeux comme quand je regarde les trains passer à la télé. Et, si vous me harcelez encore, aussi vrai que ma tante s'appelle Marguerite et mon oncle Fernand : je sors un livre et je dis tout. Non meuh dites donc!
Elles sont nombreuses à jouer les femmes libres et à chialer leur solitude triste dans des libres antennes radiophoniques nocturnes. Je connais beaucoup de petites bourges qui se croient libérées et élevées intellectuellement parce qu'elles consomment des produits culturels, et fantasment sur les mecs aux costards à 5000 balles, tout en méprisant évidemment l'ouvrier qui vient faire une réparation chez elles et à qui elles n'auraient même pas l'idée d'offrir un café. Bien sûr, ça vote proprement, pour la plupart : le mac de l'Élysée, le PS, et tous les équivalents de bords en apparence opposés. Ça voudrait à la fois parader dans des cocktails au bras d'un baltringue dans leur genre, et ça rêve, malgré tout, de temps en temps, à un bon coup de braquemart d'un gars du populo. Et c'est, empêtrées dans ce suprême dilemme schizophrénique, que ces dames retrouvent chaque soir, après le film d'Arte, leur lit vide, sans même un chat (ça met des poils partout) et écoutent leur histoire racontée par une de leurs "sœurs" sur une libre antenne radiophonique.
RépondreSupprimerQuelle amertume dans ces propos ! Permettez-moi de vous dire que vous crevez le plafond de la mysogynie. Je ne vous parlerai plus. Ma décision est irrévocable.
SupprimerMais, à ma connaissance, nous ne nous sommes jamais parlé, chère madame...
SupprimerAh! Laissez-moi tranquille ou je roule des deux gros yeux comme quand je regarde les trains passer à la télé. Et, si vous me harcelez encore, aussi vrai que ma tante s'appelle Marguerite et mon oncle Fernand : je sors un livre et je dis tout. Non meuh dites donc!
SupprimerJ'adore les crépages de chignon… surtout en mon honneur. Achetez "Bats ta femme" 4 édition.
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