Dans ce titre qui fait la une du quotidien sportif "L'Equipe" de ce samedi, tout est dit. C'est une belle Une, une épitaphe, celle d'un football "national", gardien des valeurs de la cohésion de notre "peuple". Une bande de 23 crétins gavés d'argent et de biens matériels aura réussi à casser le mythe d'une nation française réconciliée entre communautés, un mythe crée en 1998, à l'occasion d'une autre Coupe de monde. L'injure d'Anelka à son entraîneur, c'est celle d'un banlieusard prétentieux et illettré, ne maîtrisant pas le sens de l'Histoire, ses responsabilités envers la France et son (ses ?) peuples. Une occasion de refuser la guerre civile vers laquelle nous glissons lentement mais sûrement depuis les émeutes de 2005 vient de disparaître, par la fautes de pauvres footeux, n'ayant pas compris que le Système en place chez nous voulait, le temps d'une compétition sportive, voir se rétablir la concorde entre les gens de ce pays. La poignée de mercenaires surpayés aura décidément tout raté, sur le terrain comme dans les coulisses du Mondial.Cyril Bozonnet
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