"Une pharmacie meurt tous les deux jours", sanglote le syndicat. Moi, du carrefour des Gobelins (Paris 5/13), je vois 5 croix vertes, et zéro flacon de Synthol ! Je pousse jusqu'à la place Monge, où une usine parapharmaceutique est en train de bouffer les boutiques voisines l'une après l'autre. On est comme dans le métro aux heures de pointe, là-dedans. Longue attente, et enfin :
— Bonjour Madame, Synthol s'alvôpli.
— C'est en rupture nationale.
— Hein ?! Et l'aspirine ?
— Rupture terminée.
— Bonjour Madame, Synthol s'alvôpli.
— C'est en rupture nationale.
— Hein ?! Et l'aspirine ?
— Rupture terminée.
Le Tanganil, que ma mère de 92 ans doit prendre pour lutter contre les vertiges, est aussi en rupture de stock. La demande croissante des "pays émergents" et le fait qu'ils sont les producteurs de la matière de base en seraient les causes. D.V.
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