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lundi 31 mai 2010

Si seulement ce petit garçon daignait gagner ses matches

Sportif individualiste, le joueur de tennis ne brille pas toujours par la hauteur d'esprit, quoi que souvent issu de milieu aisé. C'est ce qu'on peut se dire en découvrant la triste interview accordée à nos estimés confrères du "Figaro", journal tennissophile s'il en est, en date du 25 mai dernier. Un papier où Jo-Wilfried Tsonga explique que
J’aurais mieux vu cela dans une grande ville comme Toulouse, Lyon, Paris, Bordeaux, ou encore Strasbourg. En tant que joueur, c’est important d’être dans un environnement où l’on sent qu’on peut réussir quelque chose de grand.

Le jeune homme parle du prochain quart de finale de la Coupe Davis qui, horreur suprême, se déroulera dans ce trou rural qu'est la ville de Clermont-Ferrand. Inutile qu'avec des sorties comme ça, le bambin né en 1995 d'un père congolais va se faire plein d'amis auvergnats, lors de cette compétition à venir.


Le plus triste, c'est que le Jo-Wilfried Tsonga a certainement des caprices de stars, mais que son niveau actuel de jeu le colle dans le rôle d'un second couteau du tennis mondial. Et sa toute récente défaite, en huitième de finale, au cours du tournoi de Roland-Garros, n'arrange rien, notamment au classement ATP. Seuls les Seigneurs du cours ont l'autorité incontestée pour râler sur les organisateurs, pas les demi-sels...N'est pas John McEnroe qui veut.

Cyril Bozonnet

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