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jeudi 11 novembre 2010

Mon dialogue obscur – mais exclusif – avec Bruno Gollnisch

8 oct. 2010 – Le Cercle national des Combattants, présidé par Roger Holeindre, reçoit Bruno Gollnish au “Grenadier”, le buffet de la gare d’Austerlitz, à Paris. Gollnisch est une gloire intellectuelle de notre pays, capable de donner des conférences en japonais dans les universités japonaises. Alors, quand il daigne dire quelques mots en français à un intello précaire comme votre webmestre préféré, c’est de l’hébreu… peut-être !


Gofman : M. Gollnisch, svp, une phrase, une seule, en exclusivité pour mon blog “L’Echo parisien”. Une phrase bien pesée, donc…


Gollnisch : Bien pesée ? “Mané, Thécel, Pharès” (1).


— Il faut que j’aille à mon dictionnaire d’hébreu, alors ?


— Etait-ce de l’hébreu ? Je n’en suis pas certain (2).


— Une malédiction…


— “Tu as été pesé, compté, divisé”.


— Ce qui vous vise vous-même ?


— Non non non, je vise les tenants du système mondialiste. Une main a écrit sur le mur du tyran de Babylone…


— Merci.


1.- Bible, Livre de Daniel : Balthazar, le dernier roi de Babylone, assiégé par Cyrus dans sa capitale, se livrait à une orgie avec ses courtisans ; par une forfanterie d'impiété, il fit servir sur les tables les vases sacrés que Nabuchodonosor avait autrefois enlevés au temple de Jérusalem. Cette profanation était à peine commise, que le monarque vit avec épouvante une main qui traçait sur la muraille, en traits de flamme, ces mots mystérieux : Mane, Thecel, Phares, que le prophète Daniel, consulté, interpréta ainsi : Tes jours sont comptés ; tu as été trouvé trop léger dans la balance ; ton royaume sera partagé. Dans la même nuit, en effet, la ville fut prise, Balthazar fut mis à mort, et Babylone partagée entre les Perses et les Mèdes.


2.- Vérification faite, c’était de l’hébreu !






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