L’arrivée de 200 lettres de licenciements à Presstalis (ex-NMPP), début décembre, n’a pas apaisé le conflit engagé en avril chez le principal distributeur de presse à Paris (125 millions de déficit, après 60 ans de gestion stalinienne). Les grosses maisons de la presse, les Relais H (dont Lagardère est actionnaire majoritaire comme de Presstalis), sont servis.
Mais beaucoup de petits marchands de journaux ne reçoivent plus que les quotidiens, et des magazines périmés, ou rien du tout. L’un d’eux déclare à “L’Echo parisien” une perte de 70 % de son chiffre d’affaires. Et donc sa mort imminente. Et cela dans un silence non moins macabre.
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