Mais ce sont leurs enfants demeurés en France, bénéficiant d'une procuration, qui retirent en argent liquide les "pensions de retraite" de leurs parents retournés au bled.
Et ces «retraités» de plus en plus âgés ne sont plus joignables pour prouver leur existence... Ainsi, aujourd’hui des enfants, pourquoi pas des petits-enfants demain, se partagent cette rente pendant 10, 20, 30… voire 40 ans (c'est fou ce que le soleil d'Algérie favorise les centenaires et au-delà) !
Les employés chargés de la gestion de ces dossiers de retraités “immortels” en métropole n'en auraient rien à faire et surtout éviteraient d’engager toute dénonciation ou procédure pour ne pas s’attirer les foudres de leur hiérarchie et peut-être plus encore les menaces des descendants qui usent et abusent du système de procuration.
Alors que la gestion informatisée des caisses de retraite permettrait très facilement de contrôler les dossiers suspects concernant «l'immortalité» des retraités algériens, rien ne serait fait sous prétexte qu'il serait difficile de procéder au contrôle physique des retraités bénéficiaires !
A quoi servent les consulats de France en Algérie ? Ne pourrait-on pas exiger de ces retraités binationaux de s'y présenter en personne pour vérifier leur existence ?
Viviane
Employée d’une caisse de retraite
Bienheureux les immortels algériens !!!
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, je suis un sexagénaire retraité de la SNCF : l'autre jour, j'ai reçu une lettre de ma Caisse de Retraite me demandant de justifier, sur l'honneur et par retour de courrier, de mon existence, sinon le versement de ma retraite serait interrompu!!!! la lettre était bien tournée, s'excusant de procéder ainsi à des vérifications aléatoires de vitalité des pensionnés !