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mercredi 1 février 2017

Cambadélis, arbitre socialaud, ex-trotskiste

Le lecteur a sans doute observé la guerre picrocholine déclarée entre socialauds. À ma droite, les cyniques libéraux ; à ma gauche les tradis délirants. Au milieu Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis, ci-devant trotsko-lambertiste, présumé Premier secrétaire du PS, lance un appel pathétique à l’unité autour de l’assiette au beurre.
29/1/17 au siège du PS. Un poing de justice va lui choir sur la gueule…
Cambadélis arbitre le choc de Titans, Valls vs Hamon.
Ça me fait tordre de rire. Pas seulement parce que je suis méchant. Mais aussi parce que l’arbitre Camba, je l’ai vu à l’œuvre il y a quarante ans. Ce n’était pas encore un bureaucrate bedonnant à la calvitie huileuse, mais un beau jeune homme longiligne. Il venait de s’envoyer Charlotte de Turkheim (le veinard), comme elle l’a raconté récemment en détails à la radio : « Nos parents faisaient du bizness ensemble. Un matin j’ai vu un véritable Adonis surgir d’une tente au fond de notre jardin. Je n’ai pu lui résister. Mais il m’a vite lâchée comme un salaud. » Quand elle a refusé de le suivre dans la secte Lambert, vient-elle d'ajouter sur RTL (2/2/17). Camba-Délice était en route pour un autre château, à Bierre-lès-Semur, où l’A.J.S. (jeunesses trotsko-lambertistes) tenait ses camps d’été. Entre deux séances d’endoctrinement sectaire, le foot. Deux équipes se partageaient entre Nord et Sud de la Loire. Le style de jeu était, disons, assez rude. Gardien de but, j’ordonnais « Descendez-le ! » à mes défenseurs dès qu’un adversaire approchait trop de mes "cages". Aussi Camba jugea-t-il prudent de faire don de sa personne à l’arbitrage, cette année-là. Quel arbitre ! Les méthodes (pourtant typiquement lambertistes) de ma défense me valent bientôt un pénalty indiscutable. Il est tiré à ras du poteau par un international junior. But ! Mais notre capitaine se précipite sur Camba en hurlant : « Il y avait quelqu’un dans la surface de réparation ! » Et comment ! C’était lui, et il excipait de sa propre turpitude. L’arbitre le plus stupide de tous les temps fait rejouer le pénalty.
Cette fois, je l’arrête. Et je me marre de la sottise et/ou de la lâcheté de l’arbitre. J’en ris encore. Il m’y incite tous les jours depuis, de l’escroquerie à la MNEF à son héroïque "anti-fascisme" à géométrie variable…
Patrick Gofman
NB : cette affaire et d’autres exploits de Camba (rebaptisé "Guildernstein") sont narrés dans mon roman autobiographique "Cœur-de-Cuir" (Flammarion 1998). Il en reste une douzaine sur le NET, de plus en plus chers, forcément.

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