Les gros médias énumèrent des "supplices"… que j'ai tous subis dans l'enseignement public. Dans les années 50 et 60, certes… Pour le moment je garde ma confiance au RP Argouarc'h (ci-dessus avec moi). Voir aussi ci-dessous ! P. Gofman
ARTICLE DE "PRÉSENT" (29/1/19)
Beaucoup connaissent et apprécient le travail qu’à la suite du père Revet a accompli le père Argouarc’h au village de Riaumont, dans le nord de la France. Le père venait souvent parler de son œuvre à Radio Courtoisie au micro de Serge de Beketch, dont il était très proche, et il célèbre souvent lors des journées de Renaissance catholique à Villepreux.
Or à ce jour, le village de Riaumont, où se trouve une école dont le jeune père Dominique est directeur, licencie huit personnes (cuisiniers etc.). Les élèves sont partis, puisque les quatre religieux qui les encadraient ne peuvent plus exercer leur métier d’enseignant. Le motif ? « Violence sur mineurs de moins de 15 ans n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail par personne ayant autorité, au préjudice d’enfants scolarisés au village de Riaumont. » Les religieux ont été placés 48 heures en garde à vue, en compagnie de dealers et de scélérats. Le père Christophe a même été menotté… Tous les quatre sont astreints à se soumettre aux obligations suivantes : répondre aux convocations du juge d’instruction et de toute personne « signée » par lui ; s’abstenir d’entrer en relation avec les mineurs ; ne pas exercer une activité impliquant un contact habituel des mineurs. Cette obligation leur a été signifiée le 17 janvier 2019.
L’école accueillait à ce moment-là 19 enfants qui avaient entre 12 et 15 ans, préparant qui un CAP de paysagisme, qui un CAP de maçonnerie, qui un CAP d’ébénisterie. 30 policiers se sont déplacés pour les interroger, pendant deux jours, parfois deux heures de suite. N’étant plus encadrés, les enfants ont dû repartir dans leur famille. Il était trop compliqué et onéreux de trouver des remplaçants.
Il n’y a pas de fermeture administrative de l’école, elle n’est aucunement interdite. Ce qui est ahurissant est que, très peu de temps encore avant cette avalanche d’événements, quatre inspecteurs envoyés par l’académie avaient félicité le père Chistophe, le prieur actuel, pour la tenue de son école. Etaient-ils sourds et aveugles ? Non, certes, mais il n’y a aucun contact entre la magistrature et les inspecteurs d’académie.
Témoignages
Comment en est-on arrivé là ? 12 enfants – sur 300 auditions – ont porté plainte pour « violences légères » contre les frères, la date des faits s’étalant entre 2007 et juillet 2014. Parmi ces 12 enfants, certains sont très attachés à l’école et y reviennent même régulièrement.
Quel est l’historique de l’école de Riaumont ? Au départ, le père Revet s’occupait d’enfants des corons et des cités. Ce n’est qu’à la demande instante et réitérée du juge pour enfants de Béthune qu’il a accepté de prendre en charge des enfants qu’il lui confierait. « Nous plaçons un tel, soulignait le motif, parce que nous savons qu’il pourra recevoir beaucoup d’affection et une vision paternelle forte dont il a besoin. » Se sont ainsi retrouvés à Riaumont des cas très lourds, avec des problèmes de comportement, dont personne ne voulait plus et qui évitaient même ainsi, parfois, la prison. Il arrivait à ces enfants de se battre sauvagement, les séparer demandait alors une certaine poigne. De là à les imaginer battus par les frères… Ce n’est qu’ensuite que le père a trouvé plus simple pour ces enfants de recevoir leur instruction sur place, en un « regroupement Hattemer », du nom de l’organisation d’instruction par correspondance, puis que l’académie, devant son travail, l’a incité à créer carrément une école hors contrat. L’école n’a donc jamais été clandestine, elle a toujours eu un statut, rattachée de façon tout à fait officielle à l’académie de Lille.
La reconnaissance du foyer d’enfants par le ministère de la Justice a été annulée à la suite de l’intervention de juges du syndicat de la magistrature en 1980, mais le père Revet (mort en 1986), a continué son œuvre en recevant des enfants envoyés par les familles ou par des travailleurs sociaux.
Quel avenir ?
Le père Argouarc’h envisageait, avec son équipe, de former des chefs et des cheftaines adultes au scoutisme, d’organiser des retraites de jeunes adultes. Tant que la situation n’est pas réglée pour l’école, il ne peut rien faire. Quant aux scouts rattachés à Riaumont, ils sont 500 et n’ont plus que deux prêtres pour les encadrer. Mais les parents leur gardent toute leur confiance.
Les journaux transmettent une information biaisée. Ils s’arrangent pour recueillir des témoignages d’anciens contre le village et en font leur gros titre, comme Nord Eclair ce samedi 26 janvier, ou La Voix du Nord. Vendredi soir, une émission passée sur FR3 évoque des plaintes datant du temps du père Revet. Devant de tels moyens, que répondre ? Le père Argouarc’h n’a pu s’empêcher d’exposer calmement à un rédacteur du Journal du dimanchequ’il s’agissait d’un combat idéologique, que les frères et pères de Riaumont étaient attaqués pour les valeurs qu’ils défendaient. Qu’en sortira-t-il ?
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ça me rappelle plein de choses.
RépondreSupprimerC'est qu'il y en a eu des belles d'émissions de Serge de Beketch avec le père Argouarc'h.