"Le Canard enchaîné" (14/7/21) écrit : "Epinglé, le 7 juillet, par Mediapart pour avoir omis de déclarer au fisc et à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique une somme de 300 000 euros, provenant de ses droits d'auteur, Eric Dupond-Moretti a d'abord (…) reconnu devant les journalistes, le 8 juillet, qu'il s'agissait d'une erreur commises par son comptable (…). Devant des parlementaires, le même jour, le garde des Sceaux est monté en gamme (…). "Plenel, s'est-il écrié, est à la fraude fiscale ce que Richter est au séisme ! Comment ose-t-il venir me chercher de fausses embrouilles fiscales alors qu'il a magouillé pendant des années pour devenir millionnaire ?"
Une double insinuation réservée aux initiés : (…) avant le changement de législation, le site [Mediapart] s'était accordé le bénéfice du taux de TVA alors réservé à la presse écrite (2,1 %). Ce contentieux fiscal, encore devant la justice, porte sur plusieurs millions d'euros… La seconde allusion concerne le montage financier qui a permis aux fondateurs de Mediapart, dont Edwy Plenel, de vendre des actions à leurs salariés (…). Comme quoi le garde des Sceaux, avocat autant que procureur, est un fiscaliste patenté, sauf quand ça le concerne…"
16 juillet : le ministre de la Justice est convoqué par la Cour de Justice de la République. "Un ministre mis en examen doit démissionner." Macron, 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire