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lundi 12 avril 2010

Le commissariat de la Goutte d'Or dans l'oeil du cyclone



Régulièrement, quand les beaux jours rallongent des nuits avinées, une armée de soiffards rejoint la compagnie des dealeurs et drogués qui hantent les quartiers de Barbes, la Chapelle et la Goutte d'Or.
Dans la nuit, on s'échauffe, on se frotte, voire on se cogne et souvent de tristes histoires confites dans l'acool et le crack finissent devant le porche du seul poste de police ouvert la nuit, celui de la rue de la Goutte d'Or.
Malgré l'habitude de ce genre de clients, certains policiers un peu novices se font abuser par la violence et les gestes incontrôlables de certains interpellés.
Un coquard et un article du Parisien après, c'est l'appel au scandale, certains journalistes plus à gauche que juste expliquant doctement à leurs lecteurs que la police multiplie à l'envie les bavures dans ce poste des plus exposés.
On regrettera donc ques les plumitifs du mensuel local "Le 18ème du mois" et du quotidien "Le parisien" tombent régulièrement dans le panneau de ces pseudo-victimes de violences policières, alors qu'il s'agit surtout de victimes d'une surconsommation de bière et de shit...

1 commentaire:

  1. Toutes les personnes placées en garde à vue à la Goutte d'Or ne sont pas avinées ou sous l'emprise de stupéfiants, quels qu'ils soient. Cela dit, ce commissariat est réputé pour ses bavures, ses débordements et ses policiers cowboys.
    Comment expliquer qu'un jeune, innocent, qui se contentait de regarder une bagarre dans la rue, se retrouve en garde à vue pendant 34h alors qu'il est mineur, sans possibilité de voir un avocat ou un médecin ? Comment expliquer qu'un avocat venu défendre son client se retrouve rué de coups de poing ? Comment expliquer qu'une jeune fille qui vient porter plainte pour viol se retrouve à attendre dans la même pièce que son agresseur qu'un opj vienne prendre sa déposition, puis se retrouve elle-même giflée quand elle se met à pleurer en racontant les faits ? Ce sont trois histoires parmi des centaines. Trois histoires qui concernent des gens qui n'avaient ni bu, ni fumé quoi que ce soit. Défendre les policiers, d'accord. Défendre l'indéfendable, peut-être pas.

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