Les dinosaures ont fait la fête, à Presles

Le week-end dernier, sur la commune de Presles (Val d’Oise), s’est tenue la fête de Lutte Ouvrière, ce parti politique aussi désuet que farouchement trotskiste. Pour la nouvelle « patronne » de la boutique, Nathalie Arthaud, pas d’hésitation, elle aura bien confirmé à un parterre de journalistes que « L’avenir, c’était bien le communisme ». Osé, vu la situation groupusculaire de son parti, Lutte Ouvrière,laminé à chaque élection.


Un parti à l'agonie, électoralement parlant

Pour la nouvelle taulière, une bonne nouvelle : l’afflux de visiteurs, à l’occasion de cette 40e édition de la fête de L.O., est bien réel, de l’ordre de 30 000 personnes. Certes, dès qu’on se promène dans les travées et qu’on se risque à demander aux personnes présentes le pourquoi de leur présence ici, une fois sur deux, la réponse fuse : c’est pour aller écouter la série de concerts prévus durant le week-end.

Politiquement moins réjouissant pour L.O., le manque de charisme de leur actuel porte-parole, Nathalie Arthaud, à peu près aussi fascinante qu’un parc à huîtres landais sous une pluie de décembre, et le nombre d’adhérents en corrélation avec les derniers scores électoraux : en chute libre.

L.O. avait commencé son ascension avec la montée en puissance d’une certaine Arlette Laguiller, il semble que le départ de cette dernière ait poussé les « travailleuses, travailleurs, » vers d’autres contrées électorales. Tout doucement, mais sûrement, le dernier bastion trotskiste glisse dans les poubelles de l’Histoire.