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mercredi 12 décembre 2012

Contre le "mariage" triste, l'unité se fissure

Jeanne Smits la prêchait avec passion. Notamment avec la "gay friendly" dite "Frigide Barjot", qui semble très majoritaire. Patatras. À la "une" du quotidien national-catholique "Présent" (11/12), Smits crache feu et flamme contre le "totalitarisme", pas moins, de Barjot, qui vient, il est vrai, d'émettre cet oukaze que, le 13/01, "toutes les banderoles et les pancartes autres que celles autorisées (…) seront retirées du cortège, ainsi que leurs éventuels porteurs récalcitrants." Smits rappelle que, "en novembre, F. B. avait demandé "d'applaudir" les homosexuels qui feraient de la provocation sur le parcours (de la "manif pour tous") en s'embrassant sous les yeux des manifestants. Elle a même suggéré, au cas où des activistes de Femen fissent irruption  "en petite tenue" (…) que les manifestantes "se déshabillassent aussi pour être en situation d'entamer un dialogue équitable." On hésite entre la bêtise, la complaisance, l'inconscience…" commente Smits, sévère mais juste, me semble-t-il. Non sans chagrin, car en fait de politicienne opportuniste et "Barjot", je ne connaissais depuis 20 ans qu'une charmante patriote, Virginie.  P. Gofman

1 commentaire:

  1. Smits devrait réfléchir 10 secondes et se demander à qui profitent les dissensions. Elle ferait mieux de remballer ses critiques et d'attendre que la bataille soit passée pour jeter son fiel. A se demander si elle n'est pas en service commandé...
    Par ailleurs, elle manque totalement de sens politique et aurait bien fait de prendre quelques cours chez les cocos, qui, eux, n'en manquent pas et connaissent toutes les ficelles de la subversion: que ça plaise ou non, les réactions que propose Barjot sont les seules qui soient utiles face à des provocateurs qui n'attendent qu'une réaction violente pour passer pour des victimes et discréditer le mouvement. Les trotsko qui étaient venus insulter du catho quand Civitas manifestait devant les théâtres contre les saloperies scéniques sponsorisées par les pouvoirs publics il y a quelques mois ont eu l'air bien bêtes quand ils se sont retrouvés face à des gens à genoux priant et chantant des cantiques. Idem pour les CRS censés les ramasser. Il faut renvoyer la provocation à la figure des provocateurs et ne pas y céder sinon c'est leur donner raison et ça leur fait faire de l'audience. Si au lieu de courser et cogner les connasses à poils venues faire de la provoc à la manif des catholiques, les gens leur avaient apporté des fleurs en les enfermant dans le défilé en couvrant leurs cris par des slogans ou des cantiques, c'est elles qui seraient passées pour des sauvages et la presse n'en aurait pas dit un mot.
    Il y a moment où la lucidité et l'efficacité de l'action politique doivent primer sur les querelles de clocher et sur les principes métaphysiques. On est face à des gens qui eux n'ont aucun principe et qui ne reculeront devant rien: il faut s'adapter à eux sinon c'est foutu, et leur faire la guerre avec leurs armes. Le lobby homosexualiste est probablement le lobby le plus puissant de France: le prendre de front comme le préconise Smits, c'est du pain béni pour lui et totalement contre-productif, il n'attend que ça pour coller l'étiquette qui tue, "homophobie", et prendre la posture victimaire qui, en France, donne tous les droits. Les cadres du problème ont été fixés par le lobby, du fait de ses relais médiatiques et politiques: Smits ne fait que s'agiter à l'intérieur du cadre, alors qu'il faut au contraire sortir du cadre.

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