En ce 7 septembre 2011, tout est calme au bureau. Quelques dizaines de courriels arrivés dans la nuit, une offre à valider et signer, la routine quoi. Et puis tout soudain, le silence se fait dans la ville si bruyante d'ordinaire. Puis les sirènes se mettent à hurler comme dans le pire film de Bollywood, où l'on ne voit jamais les fesses de Karina Kapoor. Nous sommes tous au courant de l'attentat (11 morts, 66 blessés au tribunal). S'agit-il des services secrets pakistanais ou de l'un des mouvements qu'ils manipulent ?Franchement on s'en fout un peu. Nous avons deux collègues au tribunal ce matin et je vais passer deux heures au téléphone pour les retrouver. Tout va bien, ils sont vivants, je peux rassurer leurs conjoints (et la hiérarchie du groupe, qui pourtant a l'air mollement inquiète). Le lendemain tout est redevenu normal. 9 morts, qu'est-ce donc dans un pays de 1,2 milliard d'habitants ? Pour nous beaucoup, d'autant qu'Augustine plaidait ce jour-là. Augusto von Pickendorf |
mardi 20 septembre 2011
Lettre de New Delhi
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