Mon vieux camarade Thierry Marignac (1) râle in "Livr'Arbitres" n° 6 (2) parce que c'est Emmanuel Carrère qui signe la bio récente de Limonov, et pas lui, Marignac, qui connaît Edouard Veniaminovitch depuis 1981 (là, je m'écrase : ma rencontre avec E.L. date seulement de 1985). Conclusion de Marignac : l'argent va à l'argent, en l'occurrence à Carrère, fils de l'académicienne, spécialiste de l'URSS, Hélène Carrère dite d'Encausse.
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| "Limonov enferme des enfants", dit cette caricature russe. En effet, des dizaines de gosses "nationaux-bolchéviks" moisissent en prison pour sa pub perso (la couleur de l'Américain derrière E.L. est une allusion à ses mœurs quand il était domestique à New York (fin des années 70). |
Thierry, pourquoi passes-tu sous silence la vraie info ? Tu sais mieux que moi pourquoi Limonov raconte ses "Prisons" chez Actes Sud, éditeur de gauche, sans un mot, un seul, pour ceux qui se sont échinés à l'en tirer, de ses prisons (3). Et pourquoi il a droit à une bio complaisante par un second couteau de l'establishment : parce qu'exclu du Parti national-bolchévik (qu'il a fondé) il est désormais associé à "L'Autre Russie" du sieur Kasparov, officine financée par le National Endowment for Democracy, c'est-à-dire la CIA :
Patrick Gofman
1.- "Fuyards" et "A Quai", éd. Rivages noir.2.- 7 € franco à Livr'Arbitres - 36 bis r. Balard - 75015 Paris. Lire aussi + bas.
3.- Ci-contre à droite, lien vers les derniers exemplaires de "L'Affaire Limonov", épuisé chez l'éditeur Dualpha.
Pour en savoir plus : j'explique l'affaire Limonov avec Serge de Beketch, le 17 juillet 2002, 16e minute de l'émission et suivantes :
http://sdebeketch.com/tag/edouard-limonov/
Plus compliqué que ça, mon vieux Patrick, erreur certes de s'associer à Kasparov qu'il a payé au prix fort, au moment même où les natsbols, sur le mouvement des retraité"s, qu'ils avaient été les premiers à lancer, reprenaient du poil de la bête. Quant à ses "mœurs, je trouve l'amalgame facile, indigne de toi et pas si exact, du moins, quant à ce que j'ai connu d'un ami de longue, irréprochable qui ne m'a jamais trahi, et son exclusion du NBP était téléguidée par tu sais qui. Je crois que le colère t'emporte, et que les maladresses de notre ami commun en politique prouvent avant tout, qu'il est écrivain, et non militant, ce que, tu excuseras mon dadaïsme primordial, je trouve à son honneur.
RépondreSupprimerAvec amitié,
Thierry