La présidente du FN Marine Le Pen a dénoncé aujourd'hui le "silence assourdissant" de la classe politique sur Georges Tron, accusé d'agressions sexuelles, et répété que ce dernier devait démissionner "maintenant" du gouvernement et de son poste de maire de Draveil (Essonne). "M. Tron ne peut pas rester une minute de plus ni au gouvernement, ni à la tête de sa mairie, même si ni Nicolas Sarkozy, ni François Fillon n’ont eu la décence de lui demander sa démission, ce dont par ailleurs M. Tron se vante", écrit la patronne du Front national dans un communiqué. "Voilà quatre jours qu’un silence assourdissant de la classe politique accompagne les accusations d’agression sexuelle portées contre Georges Tron par deux plaignantes", poursuit-elle. "Laisser M. Tron en place est une insulte quotidienne aux femmes et aux fonctionnaires dont il est le secrétaire d’Etat", estime-t-elle. "Il n’existe pas une entreprise, ni une administration où ces accusations n’auraient pas entraînées une suspension immédiate", indique encore la responsable frontiste.

28/05/2011

Pages