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mercredi 8 février 2012

Mince couche de neige ce matin…

…sur les toits de ? Paris !
© Photo Gofman - "L'Echo parisien"

2 commentaires:

  1. sensas. ce blog Mr Gofman ! il y a de tout, même la meteo !
    avec une belle photo ! C'est chez vous ?

    Et on a plaisir a retrouver votre talent du Libre Journal de Serge qui nous manque tant.

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  2. Doux coeur vaillant, belle âme encore cachée
    La haut sous les étoiles, qu'as tu à te reprocher
    Ne crains pas cette femme qui t'aime à en pleurer
    Qui pense à toi naïve , car elle t'aime à en prier.

    Elle t'aime à lutter de toute son âme
    Contre ce mal qui ronge le monde
    Et pourtant, bel Apollon
    Plus beau que le David de Michel-Ange
    Si ton beau papillon, mon ange,
    Pouvait se nicher dans ma fleur...
    Mais ne parlons pas de malheur
    Car aux yeux de notre Créateur
    Ce serait une calamité !
    Même si nous offrions un tout petit
    A celle que tu chéris tant
    La France !

    Allons, redonne moi ta main, mon Amour !
    Viens avec moi, supporter les peines de la vie,
    Offrir à Jésus les souffrances et les interdits
    Pour aller, quand l'heure viendra, au Ciel pour toujours !

    Mon coeur est amaré en ce port royal,
    Mon âme veut t'entraîner au Ciel
    Mais mon corps restera lilial.
    En nous, coulera, si limpide, le doux miel
    D'un Amour que nul ne connaîtra sur terre !

    Et notre alliance lactée, si blanche,
    Unissant nos joies, unissant nos âmes
    Qu'un sang martyr lavera peut-être
    pour notre douce France,
    Ô Amour de ma vie !

    Le martyr de la chair n'est pas pour les grosses têtes...
    Elle n'est pas pour nous leur charnelle fête...
    Aimer n'est pas une partie de plaisir !
    C'est un cadeau de Dieu pour aller en son Paradis.
    Mais c'est avec toi mon doux amour
    Que je veux chasser ce mal,
    Mon grand Amour !
    Je ne peux pas seule.
    Si je crois, si j'ai la foi,
    Je suis plus faible que toi
    Quand tous deux nous serons
    Je serai forte pour toi
    Ô amour de ma vie !

    Seul sur ta planète d'amour,
    Mon petit Prince, la nuit, le jour
    Tu contemple, ravi, la France et son soleil.
    Ô toi, mon ange, à ton réveil
    Sous les toits, parmi les étoiles
    Pendant que l'amour m'envahit
    Que penses-tu ? Qu'écris-tu ? Que contemples-tu?

    Ton enveloppant souvenir
    Se répand à travers mon corps , mon coeur.
    Cette fleur fragile et sensible
    Que je ne peux t'offrir
    S'envole en secret spirituel
    Vers ton coeur,
    Ô mon bonheur !
    Quand la flamme de tes cheveux
    S'envole au gré de la vie
    La flamme tricolore qui brûle en ton coeur,
    Se répandra, fière et belle,
    Dans le coeur de ceux qui aiment la France.
    Elle s'élancera droite et vertueuse
    Comme cette croix celtique
    Que je perçois en un rêve idéal
    Sur les sommets des églises Russes.

    Je t'aime plus que moi, mon amour !
    Car si je t'aimais pour moi,
    Je voudrais que nos corps se fondent
    Sans qu'aucune cellule ne vienne à manquer
    Je voudrais t'offrir les caresses les plus enivrantes
    Les plus douces, les plus tendres,
    Tout ce que tu me demanderas.
    Mais je t'aime trop pour t'offrir ce poison,
    Car si nous faisions l'amour,
    Lentement, doucement,
    Insouciant, en riant,
    Un soir, sur l'herbe bleue
    Pour toi, peut-être, douce souvenance
    D'une divaguante adolescence,
    Pour moi, sans doute, nouvelle chance,
    Sous un ciel reverdi d'espérance,
    Ton âme que j'aime si ardemment
    Serait perdue nouvellement !

    Oui, c'est dur, mon amour si cher !
    C'est dur, le martyr de la chair !
    Mais plus dure encore celui de l'âm'our
    impossible et sans jour !
    (27/28 avril 2007)

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